وَلَنَبْلُوَنَّكُمْ بِشَيْءٍ مِنْ الْخَوْفِ وَالْجُوعِ وَنَقْصٍ مِنْ الأَمْوَالِ وَالأَنفُسِ وَالثَّمَرَاتِ وَبَشِّرْ الصَّابِرِينَ * الَّذِينَ إِذَا أَصَابَتْهُمْ مُصِيبَةٌ قَالُوا إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُون َ* أُوْلَئِكَ عَلَيْهِمْ صَلَوَاتٌ مِنْ رَبِّهِمْ وَرَحْمَةٌ وَأُوْلَئِكَ هُمْ الْمُهْتَدُونَ
Bienvenue sur le site SOS Roqya, vous trouverez ici des informations concernant les symptômes, le traitement par Roqia et la guérison des maux tels que le mauvais œil, l’envie ou la jalousie, la sorcellerie ou la possession par des djinns.
Vous trouverez également une section de téléchargement de Rokya Charia audio mp3 ou Roqya écrite (francais et arabe). Un module audio et écrit pour apprendre à réciter le Coran.
Enfin vous pourrez prendre également rdv pour une consultation ou traitement par un Raqui sérieux, compétent et reconnu.
La [vraie] louange est [celle adressée] à Dieu. Nous célébrons donc Ses louanges et Lui demandons appui et pardon. Nous nous réfugions auprès de Lui contre nos méfaits et nos mauvaises œuvres. Celui que Dieu guide dans le droit chemin, nul ne saurait l’égarer ; celui qu’Il égare, nul ne saurait le guider. J’atteste qu’il n’y a point de divinité hormis Dieu, et que Muhammad est Son serviteur et Son Messager (que Dieu lui accorde abondamment miséricorde et salut, aux membres de sa famille, à tous ses Compagnons, ainsi qu’à quiconque suit parfaitement leur voie, et ce jusqu’au Jour de la Rétribution).
Il est indubitable que le traitement thérapeutique par la récitation du Coran et des Ruqya1 authentiques du Prophète (PSL) représente un remède bénéfique assurant une guérison parfaite.
1 Récitation de versets coraniques, de formules évocatrices (dhikr), invocatrices (du‘â’) ou préservatrices (ta‘wîdha ou ta ‘awwudh), accompagnée de certains rituels, pour se préserver ou obtenir la guérison. Le verbe raqa (dont est issu le terme ruqya) signifie : prononcer des paroles à voix élevée. Faute d’équivalent précis en français, et afin d’éviter certains termes à signification partielle (comme « exorcisme ») ou suspecte sur le plan doctrinal (comme « incantation »).
Dieu dit : « Dis : pour ceux qui croient, il est un guide et une guérison. » (Coran 41/44) Il dit aussi : « Nous faisons descendre du Coran, ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants. » (Coran 17/82), (wa nunazzilu min al- qur’âni mâ huwa shifâ’un wa rahmatun li- lmu’minîn.) Dans ce verset, la particule « min » a une valeur générique2, ce qui implique que le Coran en entier est un remède, conformément à l’autre verset : « Ô gens ! Une exhortation vous est venue de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants. » Coran 10/57
Le Coran est donc un remède contre toutes sortes de maux, qu’ils soient relatifs au cœur ou au corps, à la vie présente ou à celle future3. Cependant, l’aptitude ou la réussite à se soigner par le Coran n’est pas donnée à quiconque. Pour acquérir cette aptitude, cela requiert plusieurs conditions, dont la sincérité, la foi, l’assentiment total et la ferme conviction en l’efficacité du Coran en tant que remède. Si le croyant remplit toutes ces conditions, nul mal ne lui résistera. Comment les maux peuvent-ils résister à la parole du Seigneur des cieux et de la terre, alors que son effet est capable de fendre les montagnes les plus robustes et le sol le plus solide ? 4
2 Contrairement à l’avis de certains exégètes qui lui accordent une valeur partitive.
3 C’est-à-dire : les maux qui entachent la foi ou la religiosité du croyant et compromettent ainsi son sort dans l’au-delà.
4 Allusion au verset: « Si nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu aurais vu celle-ci s’humilier et se fendre par crainte de Dieu. » Coran 21/59
Il est à savoir que toute personne ayant acquis une connaissance parfaite du Coran parvient à y déceler l’indication de tous les maux qui puissent exister, qu’ils soient relatifs au cœur 5 ou au corps, ainsi que leurs causes, leurs remèdes et les moyens qui permettent de s’en prémunir.
Dans le saint Coran, Dieu (à Lui la Puissance et la Majesté) a mentionné les maladies du cœur et du corps ainsi que leurs remèdes. Les maladies du cœur, leurs causes et leurs remèdes y sont mentionnées de façon détaillée. Elles sont de deux sortes : celles causées par le doute ou les doctrines douteuses (shubuhât)6 ; et celles dues ; à la concupiscence ou à l’égarement. Dieu (exalté soit-Il) dit :.« Ne leur suffit-il donc point que Nous ayons fait descendre le Livre et qu’il leur soit récité ? Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour les gens qui croient. » (Coran 29/51) Ibn al- Qayyim (que Dieu lui accorde Sa miséricorde) dit à ce propos : « Dieu ne guérit point et ne suffit jamais celui qui ne trouve pas dans le Coran remède et suffisance. »
5 Maux qui affectent la morale ou le psyché de l’être humain.
6 shubuhât : idées dont l’aspect apparent a une certaine ressemblance avec la vérité, mais qui sont loin d’être vraies.
Quant aux maladies du corps, le Coran indique également les bases ou les règles fondamentales qui permettent de les guérir. Ces règles se résument en trois procédés : l’hygiène, la prévention et l’élimination des matières nuisibles. Chacun de ces procédés sert de base permettant de guérir toutes les maladies qui lui sont relatives. Il suffit seulement que le croyant recoure de manière parfaite au Coran en tant que remède pour y déceler d’étonnants effets dans la guérison immédiate. À ce propos, l’Imâm Ibn al- Qayyim raconte son expérience personnelle :
« A une certaine époque, dit-il, j’ai subi une maladie à La Mecque. N’ayant trouvé ni médecin ni remède, je me suis soigné par la récitation de la sourate al-fâtiha, laquelle a donné des effets étonnants. Je prenais un verre d’eau de Zamzam, sur laquelle je récitais plusieurs fois la fâtiha pour la boire ensuite. Cela m’a permis une guérison complète. Suite à quoi, j’ai adopté ce procédé pour me guérir de plusieurs douleurs, et, à chaque fois, il s’avérait extrêmement efficace. Je l’ai également recommandé à certains malades, et un bon nombre d’entre eux recouvraient rapidement la santé. »
Les Ruqya authentiques du Prophète (PSL) représentent elles aussi un remède efficace. Il en est de même pour l’invocation, à condition d’être exempte de tout ce qui est susceptible d’empêcher son exaucement. L’invocation est, en effet, l’un des moyens les plus efficaces qui permettent de repousser le malheur et réaliser les vœux. Elle est aussi l’un des meilleurs remèdes, notamment lorsqu’on la formule avec insistance, à plusieurs reprises. Elle est l’ennemi du malheur ; elle l’empêche, le repousse, l’atténue ou l’élimine. Ceci s’affirme par plusieurs Traditions du Prophète (PSL). Il dit : « Ô serviteurs de Dieu, je vous recommande l’invocation ; elle est efficace contre [les malheurs] survenus comme contre ceux qui n’ont pas encore eu lieu. » [Tirmidhî, al-Hâkim, Ahmad] Il dit aussi : « Rien ne peut repousser la prédestination, à part l’invocation. Rien ne permet de prolonger la vie, à part les œuvres pies. » [Tirmidhî, al-Hâkim]
Cependant, pour mieux comprendre cette question, il est nécessaire de savoir que les versets et les formules d’évocation, d’invocation ou de préservation qu’on récite pour obtenir la guérison ne sont pas efficaces en elles-mêmes. Elles ne donnent l’effet souhaité que lorsqu’on les utilise avec foi et conviction. Si, après avoir recouru à elles, on n’obtient pas la guérison, c’est que cela est dû ou au manque de conviction chez celui qui les récite à ce dessein, ou à la non-réceptivité chez le malade, ou à un facteur majeur qui empêche le remède de donner ses effets.
Effectivement, la Ruqya ne peut mener à l’effet guérisseur que par certaines conditions relatives aux deux éléments suivants : le malade et le thérapeute.
Le malade doit se caractériser par la détermination, la sincérité en s’adressant a Dieu, la conviction que le Coran renferme une guérison et une miséricorde pour les croyants, le recours à des formules préservatrices authentiques et les prononcer en ayant l’esprit présent et concentré sur leur contenu. Car la volonté de guérir est une sorte de combat, où le malade ressemble à un guerrier. Or, pour emporter une guerre, cela exige chez le combattant deux conditions principales : l’excellence de l’arme et la force physique. Si l’un de ces deux facteurs fait faute, l’arme en soi perd de son efficacité. Que dire alors si les deux font défaut à la fois ? Cela nous renvoie au cas du malade qui cherche la guérison par la Ruqya, mais dont le cœur ne professe pas l’unicité de Dieu, ne s’en remet pas à Lui, ne le craint point et ne s’adresse pas sincèrement à Lui.
Les deux conditions citées sont également indispensables pour celui qui soigne autrui par la récitation du Coran ou par les formules attestées par la Tradition du Prophète (PSL).
« Guérir par les formules préservatrices ou par 1’évocation des noms de Dieu est une thérapie spirituelle, précise Ibn at-Tîn. Si les personnes qui les prononcent sont pieuses, la guérison se réalise, par la permission de Dieu (exalté soit-Il). »
Par ailleurs, les doctes ont été unanimes à affirmer que la Ruqya ne devient légalement permise qu’une fois les trois conditions suivantes réunies :
1 – Les mots prononcés doivent appartenir au Coran, aux noms ou aux attributs de Dieu, ou à la Tradition du Prophète (PSL).
2 – La prononcer en arabe ou dans un idiome intelligible.
3 – Avoir la conviction que la Ruqya n’est qu’un simple moyen de guérison, qu’elle n’est pas efficiente en soi et qu’elle ne donne d’effet que grâce à la puissance suprême de Dieu (exalté soit-Il).
J’implore Dieu (à Lui la Puissance et la Majesté), par Ses noms parfaits et Ses attributs sublimes, d’en faire une œuvre vouée exclusivement à Lui, une œuvre qui sera bénéfique à moi-même et à quiconque la consultera, la publiera ou contribuera à sa diffusion, ainsi qu’à tous les musulmans ; Lui Seul se charge d’exaucer un tel vœu et possède la capacité de le réaliser.
Que Dieu accorde Sa miséricorde et Son salut à notre Prophète Muhammad, aux membres de sa famille, à ses Compagnons, ainsi qu’à quiconque suit parfaitement leur voie, et ce jusqu’au Jour de la Rétribution.